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« (…)il a été démontré que les charges qui avaient été fabriquées contre lui n’ont aucun fondement juridique » dixit Alain Claude Bilie By Nze

Par Stive Roméo Makanga

Dans une déclaration qui ne manquera pas de marquer les esprits, Alain Claude Billie By Nze, ancien Premier ministre et candidat à la présidentielle d’avril 2025, a pris position de manière ferme et résolue. Il a réitéré son exigence de voir Hervé Patrick Opiangah, président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), retrouver sa liberté, en dénonçant une procédure judiciaire qu’il considère infondée.

« J’affirme que Monsieur Hervé Patrick Opiangah doit retrouver sa famille. Car il a été démontré que les charges qui avaient été fabriquées contre lui n’ont aucun fondement juridique », a-t-il déclaré avec la verve qui lui est si familière.

Depuis le début de cette affaire, l’UDIS n’a cessé d’appeler au retour de son président, en pointant du doigt ce qu’elle qualifie d’injustice manifeste. Cette prise de position d’Alain Claude Billie By Nze s’inscrit dans une continuité logique, en réaffirmant les revendications du directoire du parti.

Il est juste aujourd’hui de dire que l’incompréhensible silence du procureur de la République face aux accusations portées par l’UDIS sur ce dossier demeure pour le moins intrigant. Alors que les instances judiciaires gardent le mutisme, les voix se multiplient pour dénoncer des charges qui, selon les partisans d’Opiangah, ne reposent sur aucune base légale solide.

Billie By Nze, allant plus loin dans son plaidoyer, a insisté : « Il faut le libérer. Il doit rentrer chez lui. Il faut qu’il rentre et retrouve les siens. » Cette répétition appuyée témoigne de l’urgence et de la gravité qu’il associe à cette situation.

Pour sûr, cette intervention engendre une question essentielle : la justice gabonaise est-elle réellement impartiale ? Pour les soutiens d’Hervé Patrick Opiangah, cette affaire cristallise les dérives d’un système judiciaire parfois accusé de manquer de transparence.

Quoi qu’il en soit, ce discours ne saurait laisser indifférent. Alain Claude Billie By Nze, en pointant l’absence de fondements juridiques dans cette affaire, se positionne comme un défenseur des principes de justice et d’équité, tout en rejoignant les préoccupations exprimées par l’UDIS depuis le début de cette saga.

En somme, le cas d’Hervé Patrick Opiangah transcende les querelles partisanes et interroge sur la solidité de l’État de droit. Le silence des autorités compétentes devient, par contraste, un écho assourdissant qui interpelle la conscience collective. Pourquoi Bruno Obiang Mve, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville reste-t-il silencieux face aux éléments brandi par le camp Opingah ? Rappelons-le, ces preuves administratives contredisent les assertions du procureur.  

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